Ses points de passage sont les suivants : Rue du Plessis (Châtenay / Courcelles)Chemin rural de l'Aulnette (Courcelles)Chemin rural de la Muette (Châtenay)Chemin rural de la Roche (Châtenay)Chemin rural de Châtenay aux Sécherons (Châtenay)Place de l'Église (Châtenay)Rue de la Poste (Châtenay)
Lors de la Révolution, les biens religieux appartenant aux hospitaliers de l'ordre de Malte sont mis en vente. Messire Louis Jean Lefebvre de la Boulaye les acquiert, formant ainsi un vaste domaine qu'il vend le 22 avril 1806 à Charles François Champagne, alors mineur. Le domaine est ensuite agrandi par divers achats, et le 19 juillet 1844, son propriétaire l'échange contre plusieurs maisons à Paris avec Achille Antoine Joseph Bontus.
Après le décès de Bontus en 1850, sa veuve cède le domaine en 1855 à Robert Pépin-Lehalleur, qui devient maire et décède en 1869. En 1871, Louis Maximilien Chollet clôture sa propriété en construisant un château et la ferme de la Commanderie. L'ensemble du domaine est vendu le 6 avril 1921 au propriétaire des bijoux Fix, Auguste Gabriel Savard. La Familiale Agricole le divise en 1937 en trois parties : la ferme (150 hectares), la Ferme Rose et le château (40 hectares). Monsieur Gély, propriétaire du château, le détruit en 1952 ; seule subsiste cette porte d'entrée monumentale, largement remaniée.
Ce bâtiment, qui appartenait autrefois à la famille Boulenger, présente des motifs décoratifs en faïence sur ses murs. Les membres de la famille Boulenger ont joué un rôle dans l'embellissement du métro parisien, comme en témoignent les plaques portant la mention "H. Boulenger, faïencier à Choisy-le-Roi" qui se trouvent dans les stations de la ligne nord-sud.
La galerie du cloître, datant du XVe siècle, se trouve adossée à l'église Notre-Dame de la Nativité, construite au XIIIe siècle. Les deux structures sont classées Monuments Historiques. À l'emplacement de l'ancien cimetière, un jardin médiéval a été reconstitué avec pour thème "la vie et la mort". Ce jardin représente une vision idéalisée du Paradis, avec douze rectangles symbolisant les douze apôtres et les mois de l'année. Les bordures de buis et la partie centrale du jardin font référence aux interprétations symboliques du XVe siècle.
L'église de Dontilly est située sur la butte Saint-Pierre, une légère élévation qui était autrefois occupée par une implantation gallo-romaine puis par un château médiéval. Il est possible que l'église ait été autrefois une chapelle castrale, puis une église appartenant à un monastère, avant de devenir l'église paroissiale en 1589. Elle présente un clocher-porche datant du XIIe siècle. Le chœur, composé de deux travées, s'ouvre sur une nef voûtée d'ogives comprenant six travées avec des collatéraux rénovés au XVe siècle. L'édifice présente également des fenêtres géminées, des fenêtres hautes d'inspiration normande, ainsi qu'une piscine dans la chapelle latérale sud.
Le culte a pris fin en 1946, à l'exception du dernier mariage célébré en 1950. En 2009, une association appelée A. Cré. Dé. Po s'est formée dans le but de transformer cette église, désaffectée et désacralisée, en un Pôle Culturel.
Lors de son classement en tant que Monument historique, cet ensemble pré-industriel se compose d'un bâtiment avec une charpente en forme de carène de bateau assemblée selon la méthode de Philibert Delorme. Le rez-de-chaussée ainsi que les fours à chaux enterrés dans la butte sont encore intacts, tout comme le pignon orné d'un fronton en brique. Plusieurs dates gravées à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment indiquent que ces fours ont été utilisés dès le début du XIXe siècle. Les carrières de chaux étaient nombreuses autour de Donnemarie, et ce matériau était principalement utilisé comme liant pour les enduits des façades des habitations traditionnelles.
La ferme du pavillon, située sur le site de l'ancien château féodal, conserve une tour-porche avec une girouette en tôle peinte. Pendant un certain temps, elle a été la propriété de la commune et ses revenus étaient destinés à soutenir les orphelins. Une partie des bâtiments de la ferme a été détruite pour faire place à la mairie-école, qui abrite désormais une école maternelle et la bibliothèque municipale "Aimé Césaire".
Au XIe siècle, un tertre est érigé dans une zone marécageuse, comportant une tour en bois au sommet et une basse-cour en contrebas. Un système de retenue d'eau, alimenté par un réseau de sources se rejoignant en aval pour former un étang, fournit la force motrice nécessaire au fonctionnement de deux moulins, dont un moulin à tan situé au mont Maillet. En 1217, Hugues de la Motte, seigneur de Gurcy, obtient la construction d'une route reliant son château à la grosse tour de Bray par le bois de Preuilly. En 1229, ses paysans sont autorisés à laisser leurs cochons se nourrir des glands dans ce bois. Sous le règne de Charles VII, Denis de Chailly cède la motte à son neveu Jean de Hemery, commandant des hallebardiers. Le 11 mars 1440, le fils de Jean, Pétriment, vend le domaine à son frère Jean, avec pour condition de reconstruire le château. La motte est utilisée comme garnison jusqu'en 1550.
Les chapiteaux à crochets, ornés de motifs végétaux et de têtes d'hommes, permettent de dater la nef de l'église du XIIIe siècle. Elle mesurait 26,40 mètres de long sur 6 mètres de large et se terminait par un chevet plat avec trois baies. La porte occidentale était encadrée de deux colonnettes soutenant des archivoltes. Entre 1460 et 1480, un bas-côté a été ajouté du côté nord. Il était voûté d'ogives avec des clés pendantes et était protégé par des toits à pignons successifs.
Une chapelle seigneuriale a été construite au nord du chœur par M. de Brichanteau. Elle était séparée du reste de l'église et communiquait avec le chœur par une porte qui fut largement ouverte au XVIIe siècle. Cette chapelle abritait un reliquaire en cristal contenant une dent de saint Jacques le Majeur. En 1899, Gustave Dupont, le châtelain, fit déplacer l'église depuis son parc jusqu'au centre de l'avenue du village.
Parmi les quatre tours d'angle de l'enceinte du clos Bouard, seules deux subsistent aujourd'hui : celle du nord-ouest, intégrée à un bâtiment d'habitation, et celle du sud-ouest. La tour du sud-ouest est composée d'une salle basse voûtée en berceau, partiellement enterrée, et d'un étage sous combles. Elle est couronnée d'un épi de faîtage en terre cuite vernissée, bien que tronqué aujourd'hui. La structure générale de l'enceinte, bien que divisée en trois propriétés, est encore perceptible dans la configuration des bâtiments construits sur les caves. En 1468, le clos Bouard est constitué en fief par les chanoines de Tours pour payer la rançon du roi. Il est alors concédé à sieur Lacaille, un bourgeois de Donnemarie, qui y construit sa demeure. Anne Lacaille, sa descendante, épouse Jean Prévost, un marchand de Donnemarie. Leurs enfants, Jean Prévost, notaire, et Anne Prévost, veuve Charpentier, également notaire, se partagent le domaine en 1649. Après avoir été loué en 1716 au sieur Gauthier, les héritiers Prévost se répartissent les biens en 1791.
Une chapelle seigneuriale a été construite au nord du chœur par M. de Brichanteau. Elle était séparée du reste de l'église et communiquait avec le chœur par une porte qui fut largement ouverte au XVIIe siècle. Cette chapelle abritait un reliquaire en cristal contenant une dent de saint Jacques le Majeur. En 1899, Gustave Dupont, le châtelain, fit edéplacer l'église depuis son parc jusqu'au centre de l'avenue du village.
Jean-Philippe Guy-le-Gentil, né en 1750, était le fils du constructeur du palais de Paroy. Malgré l'opposition de son père, il se consacra à la peinture. Il devint membre de l'Académie de peinture et fut apprécié par certains personnages célèbres de la Révolution. Il réalisa notamment une gravure d'assignats représentant un rentier ruiné. Pendant la Révolution, Jean-Philippe Guy-le-Gentil tenta de créer une fabrique à Paroy, mais faute de ressources, le projet échoua. Le terrain sur lequel la fabrique avait été érigée, désormais connu sous le nom de "La mécanique", garde le souvenir de cette entreprise avortée.
L'Abbaye cistercienne de Preuilly a été fondée en 1118. Parmi les nombreuses abbayes "filles" de Cîteaux (fondée par Robert de Molesme près de Dijon en 1098), Preuilly est la cinquième, suivant de près les quatre grandes abbayes de La Ferté (1113), Pontigny (1114), Clairvaux et Morimond (1115). C'est à cette époque de la fondation de Preuilly que saint Étienne, troisième abbé de Cîteaux, structura l'ordre cistercien en expansion en rédigeant une charte appelée "Carta Caritatis" (charte de charité), qui régissait les liens entre Cîteaux et ses abbayes filles en établissant un équilibre subtil entre centralisme et autonomie.
En 2001, le site de Preuilly a été ouvert au public lors des Journées du Patrimoine. L'affluence et l'intérêt manifestés par les visiteurs ont conduit à la reconduction de cette expérience chaque année, ce qui est d'ailleurs une obligation pour tout monument historique.
L'Abbaye de Preuilly, classée Monument Historique en 2004, est ouverte au public le dimanche des Journées du Patrimoine ainsi que le quatrième dimanche de septembre lors du pèlerinage annuel de Notre-Dame du Chêne. Elle accueille également, dans la mesure des disponibilités des guides, les groupes qui en font la demande.
Suivant l'exemple de la Charte Européenne des Abbayes et Sites Cisterciens, une association a été créée, l'ARAP (Association pour le Rayonnement de l'Abbaye de Preuilly). Cette association a pour activité principale l'animation d'un Centre d'Étude et de Recherche de l'Abbaye de Preuilly (CERAP).
Bien que les activités agricoles et équestres présentes sur le site ne permettent pas une fréquentation régulière de visiteurs ni l'organisation d'événements culturels d'envergure, elles sont toutefois compatibles avec le calme nécessaire aux études.
Le point fortifié de Sigy a été construit à la fin du Ve siècle et a été reconstruit après avoir été incendié pendant la Guerre de Cent Ans à partir de 1445. Le château actuel est un quadrilatère allongé avec quatre tours de défense d'angle. La quatrième tour, achevée sous Henri IV, abrite deux chambres : la première, appelée "chambre de Louis XIV", est décorée de tapisseries, tandis que la seconde, à l'étage, connue sous le nom de "chambre de Diane", est ornée de boiseries peintes en trompe-l'œil et meublée avec le lit de Monsieur de Trudaine. L'aile Est, où se trouve la cuisine, est l'une des parties les plus anciennes du château, tout comme la tour de la prison, qui serait contemporaine de la tour César à Provins. Le corps d'habitation abrite un escalier à balustres en bois logé dans une cage voûtée à l'italienne du XVIIe siècle.
Sous Henri IV, d'importantes transformations ont eu lieu : les tours de guet ont été converties en pigeonniers, le pont-levis a été fixé sur des piliers de pierre, et une longue et vaste salle bien éclairée par de grandes fenêtres est devenue le grand salon actuel.
En 1868, la construction d'une ferme extérieure a permis de progressivement dégager une partie des dépendances agricoles de la basse-cour. Les murailles ont ensuite été abattues.
En 1998, les larges douves d'un côté du château, d'une largeur de plus de 30 mètres et d'une superficie d'un hectare, ont été curées, évacuant 10 000 m³ de vase. Cette opération d'envergure, qui a permis d'assainir l'ensemble de l'habitation, a reçu le Prix Départemental du Patrimoin
Le lieu-dit Les Châteaux conserve les vestiges de deux sites de peuplement, distants de moins de 500 mètres. Sur le site du nord ont été mis au jour une ouverture de puits, des entrées de souterrains et des pierres provenant incontestablement d’anciennes murailles. Le site du sud, dans le bois de Paroy, se présente comme un enclos villageois rectangulaire bordé de fossés ; à mi-pente se trouve une entrée de souterrain entourée de mottes à formes géométriques ayant certainement accueilli un système défensif recherché.
Entre les deux sites existe une mare formant un carré presque parfait. Tous ces points sont reliés entre eux et à la voie Perré « antique via Agrippa » par des chemins anciennement pavés.